[Opéra national de Lyon. "Boris Godounov", de Moussorgski]

[Opéra national de Lyon. "Boris Godounov", de Moussorgski]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon
technique1 photographie numérique : couleur
historiqueIl y a exactement quatre-vingt-dix ans, l'Opéra de Lyon résonnait, déjà, des cloches accompagnant au Kremlin, le sacre de Boris Godounov, tsar de toutes les Russies. C'est que l'on préparait alors, la première lyonnaise et même la création en langue française de l'opéra de Moussorgski, qui allait rencontrer un beau succès au soir du 28 janvier 1913. Il faut dire que le directeur Gaston Beyle avait bien fait les choses : le peintre Le Goff avait réalisé des décors neufs ayant coûté la bagatelle de 10.000 francs or, on avait fait venir de Russie le propre régisseur des théâtres impériaux pour régler la mise en scène, on avait même fait répéter l'orchestre et les choeurs de la maison des mois durant... ce qui n'était pas alors l'habitude. Et l'on avait engagé à grand frais le grand défenseur du rôle, la basse Jean Aquistapache, à qui la critique parisienne descendue pour l'occasion allait tresser des lauriers. En cette fin de 2002, qui est aussi la fin de la direction Durel, le Boris Godounov de Moussorgski revient sur la scène de l'Opéra de Lyon, chanté cette fois-ci en langue originale... huit ans exactement après la dernière reprise, plutôt calamiteuse, donnée en décembre 1994 par des artistes russes, sous une halle Tony-Garnier glacée, avec recours à une pratique déplorable : la sonorisation. Source : "Le Kremlin à Lyon" / Gérard Corneloup in Lyon Figaro, 3 décembre 2002, p.20 et "Retour dans la classe des grands" / Gérard Corneloup in Lyon Figaro, 7 décembre 2002, p.41.

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